Préprogramme Colloque ECOPOSS

26 Octobre 2022

Les transitions en cours, et plus particulièrement celles numérique, écologique et institutionnelle qui prolongent d’autres transitions plus anciennes mais non achevées comme la transition démographique ont un impact important sur l’essence, l’exercice, la place et la valeur du travail.

Le travail est polysémique et, comme de nombreuses notions, il a pris des significations extrêmement différentes selon les époques.

La valorisation du travail va de pair avec la croyance qu’il est une activité essentielle de l’homme et une source essentielle de lien social.

Aujourd’hui, lorsque nous parlons de travail, nous évoquons une activité rémunérée et exercée en vue d’une rémunération. C’est aux XVIIe et XVIIIe siècles que le travail prend une place particulière dans la Société.   Cette acception contribue à instaurer, dans les représentations du XIXe siècle, le travail en valeur cardinale de l’activité humaine. Présenté en facteur de production, le travail est une marchandise que doit en théorie pouvoir vendre comme il l’entend à travers des contrats librement consentis. En prenant la forme d’un échange généralisé à l’intérieur du corps social, le travail (et la division sociale du travail) est le fondement du rapport social.

 

Le travail est une activité essentielle à la socialisation, source de reconnaissances multiples, de possible épanouissement des sujets concernés, et productrice de solidarités.

A l’aune d’un profond changement de notre Société, cette acception du travail n’est-elle pas en train de changer ?  Le travail est-il encore une valeur qui fédère notre société ? Le travail permet-il l’accomplissement de l’homme ou son aliénation ? Joue-t-il encore son rôle d’insertion sociale ou est-il devenu un facteur d’exclusion ? Une essence anthropologique du travail, faite de réalisation de soi est-elle envisageable ?

 

Quelle sera la place du travail demain ?

Quel sens aura-t-il dans la société de demain ?

 

 

 

 

 

PREPROGRAMME

9h 9h15 – Ouverture 

Jean-Eric Aubert, Président de la Société Française de Prospective

9h15 – 10h15 – Session « Signification du travail à travers les siècles et dans le monde »

Cette session a pour objectif de revisiter le concept « Travail » à travers les siècles et d’identifier les différentes acceptions du travail dans le monde.

 

10h15-11H15 – Session « Quelles représentations du futur du travail à 2050 ? »

Cette session a pour objectif de mettre en avant le regard des jeunes sur le travail et comment ils se projettent dans l’avenir.

Présentation des 4 visions du futur du travail par des jeunes

11H15 – 12H30 – Session « Des attentes ou des regards posées sur le travail »

Cette session a pour objectif de faire réagir et de croiser les regards sur les visions du travail en 2050 présentées par les jeunes.

12H30 – 14H – Déjeuner   

14H-15H30 – Session « Transition numérique et place de l‘individu au travail »

Cette session a pour objectif de mettre en exergue les conséquences des choix technologiques faits sur le travail en mettant en avant deux situations : 1 – substitution de l’homme par la machine, 2 -complémentarité de l’homme et de la machine – transition cognitive

15H30 – 17h – Session « Nouveau rapport au savoir »

Cette session a pour objectif d’interroger les modes de transmission des savoirs et l’importance des soft kills

 

17h  – Conclusion

 

Christine Afriat – Vice-présidente de la Société Française de Prospective