En Chine comme en Europe les traditions ont oscillé entre pensées de la continuité ou de la transformation, entre Parménide ou Héraclite, entre Confucius ou Tchouang Tseu. En général l’Europe valorisait plutôt le stable, la Chine le changement. De même la peinture européenne a longtemps cherché le durable, l’éternel, alors que la chinoise tentait de saisir le fugace, le passage. Tel ce dessin dont le fond est constitué de la trace laissée par le vent sur une surface d’eau encrée. Mais le personnage est là pour rappelé que l’Europe aussi a pensé la transformation, la métamorphose, la transition.

Dominique Christian

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