10ème Printemps de la Prospective de la SFdP
Dossier réalisé par Alters Média
Le dossier présenté ci-dessous a été réalisé par la Revue Alters Média à la suite du 10ème Printemps de la Prospective du 22 juin 2022, avec l’accord de la SFdP. Il rassemble des interviews menées par la Revue et des contributions des principaux intervenants de cette journée, autour du thème « Qu’est-ce que le futur ? Est-il prévisible ? Qu’est-ce qu’anticiper ? ». Le point de vue de la Revue est présenté sur le site de la Revue : www.Alters-media.fr.
Jean-Eric Aubert présente la question qui a initié le colloque « Plus de futurs ? », qui peut s’entendre comme une abondance de futurs ou comme une pénurie de futurs, dans l’ombre portée de l’anthropocène et le retour de la guerre en Europe, et il résume les réponses apportées par les différents intervenants au fil du colloque. Jacques Theys s’explique sur ce qu’il perçoit comme une « panne de futurs » et un besoin de renouveler la prospective. Riel Miller présente la démarche de l’UNESCO pour tenir ouverte la réflexion sur le futur. Carine Dartiguepeyrou éclaire cette réflexion à l’aune des valeurs en évolution, portées par les sociétés. Alice Canabate aborde l’incontournable prise en compte de l’écologie et sa place centrale dans les politiques à venir. S’ouvre ainsi la préoccupation de l’habitabilité de la terre développée par Didier Raciné, et déclinée par des démarches concrètes par Jean-Pierre Seyvos avec le collectif « Où atterrir », et Julien Dossier avec La Fresque du climat.
On peut considérer que l’axe général de notre époque est la bataille pour l’habitabilité de la planète, et Alters Médiaveut en être le témoin engagé et contribuer à ce combat, en fournissant les éléments de compréhension de ses grandes caractéristiques et celles de notre époque. Sortir de cette période, c’est fondamentalement sortir d’une idée de la puissance humaine sans limite, sur une planète que l’on imagine sans limites, c’est sortir de ce mode de relation de maître à objet ; c’est établir une relation symbiotique avec le vivant et la planète. Il s’agit de beaucoup plus qu’une simple transition banale entre deux états indifférenciés. C’est ce que veut signifier Bruno Latour lorsqu’il parle d’atterrissage.
Lire les contributions des principaux intervenants de cette journée dans leur intégralité (PDF) :